Conflit de chefferie à Pakouabo : un ambassadeur de paix nommé pour la réconciliation
Kouamé Raphaël Golly, l’un des protagonistes du conflit, a été désigné ambassadeur de la paix pour résoudre la crise persistante de chefferie villageoise à Pakouabo. Cette nomination vise à restaurer la cohésion sociale et favoriser le dialogue entre les communautés.
Une nomination symbolique pour résoudre le conflit
Le sous-préfet de Pakouabo, Sigbeu Gbadé Donatien, a procédé à cette nomination lors de la première session du conseil de sous-préfecture de l’année, tenue samedi 15 mars 2025. Cette décision stratégique transforme l’un des acteurs du conflit en médiateur principal.
La mission confiée à Kouamé Raphaël Golly comprend plusieurs aspects essentiels :
- Promouvoir la paix et la cohésion sociale dans la sous-préfecture
- Mobiliser, informer et sensibiliser les populations sur l’importance de la réconciliation
- Encourager l’union et l’entente pour une vie communautaire harmonieuse
- Promouvoir le pardon, la tolérance et la solidarité entre les différentes communautés
Des responsabilités concrètes pour maintenir la paix
L’ambassadeur de paix devra également assumer plusieurs responsabilités opérationnelles :
- Favoriser le dialogue et la négociation entre les populations
- Faciliter la coexistence pacifique entre les divers groupements sociaux
- Prévenir les autorités coutumières et administratives des risques de conflits
- Proposer des mesures aux autorités pour préserver la paix et renforcer la cohésion sociale
Une réconciliation symbolique et un appel à l’unité
Cette décision a été accueillie favorablement par les populations locales. Les deux principaux protagonistes du conflit ont manifesté leur adhésion à ce processus de paix par un geste symbolique fort, s’échangeant des accolades lors de la cérémonie.
Deux protagonistes du conflit de chefferie à Pakouabo se donnant des accolades, samedi 15 mars 2025
Le sous-préfet a saisi cette occasion pour exhorter l’ensemble des habitants à contribuer activement à la cohésion sociale et à la paix, soulignant que ces valeurs constituent le fondement essentiel d’un développement durable pour la région.