Restauration forestière: 300 hectares à réhabiliter dans la forêt d’Audoin
Un projet ambitieux vise à restaurer la forêt classée d’Audoin entre Jacqueville et Songon, impliquant activement les communautés locales dans une approche collaborative et durable.
Dans le cadre du Projet d’intégration port ville du grand Abidjan (PAPOGA) et du sous projet de réhabilitation de la zone verte, la Société pour le développement de la forêt (SODEFOR) a initié le vendredi 7 mars 2025, une séance d’information et de consultation publique afin d’aviser les populations sur les travaux de restauration prévus dans la forêt classée d’Audoin, à cheval sur Jacqueville et Songon.
Information et consultation des communautés locales
Selon les organisateurs, cette rencontre qui s’est déroulée à la mairie de Jacqueville avait pour objectif d’informer les acteurs et communautés locales sur la constance des travaux, les mesures pratiques de protection de l’environnement physique et humain de la zone du projet. Elle va permettre d’atténuer les impacts et le mécanisme de gestion des requêtes ou plaintes. Également de recueillir leurs avis pour une mise en œuvre inclusive et participative du projet tel que recommandé par les standards de la banque mondiale et la réglementation ivoirienne.
Objectifs et activités du projet
Avec pour but principal de restaurer 300 ha de terres dégradées dans la forêt classée d’Audoin, cette initiative va axer ses activités sur:
Plus spécifiquement, il s’agira de mettre l’accent sur l’implication active des communautés locales dans la gestion des ressources forestières à travers l’intégration des savoir traditionnels et des connaissances locales comme approches, pour garantir une utilisation durable tout en protégeant l’écosystème.
Une approche collaborative et innovante
« Cette nouvelle approche qui consiste à travailler avec les populations riveraines permettra non seulement de renforcer la collaboration entre eux et les habitants autour des forêts, mais surtout d’accroître leur revenu afin d’améliorer leurs conditions de vie. »
Le conférencier a expliqué que le reboisement de type toungya, qui consiste à inclure des plants aux cultures vivrières, permettra aux habitants de continuer leurs activités pérennes sans difficulté.
Un projet inscrit dans la lutte contre le changement climatique
Pour sa part, le spécialiste en durabilité et développement social, Ettien Brou, représentant le coordonnateur du PACOGA, a soutenu que dans un contexte de changement climatique et de déclin de la biodiversité, il convient d’innover la logique d’urbanisation telle que conçue il y a des années. Ce, tout en pensant à des projets de création, de préservation et de conservation d’autres espaces.
C’est dans cette logique, a-t-il dit, que le PACOGA s’est inscrit en créant le sous projet de réhabilitation des forêts classées autour du grand Abidjan.
raz/cmas